Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Colombie - Du sud au centre - Juillet 2018

Etape 18 - Colombia - Bienvenida al desierto de Tatacoa

Vendredi 6 juillet 2018. Près de 8 heures de route pour arriver jusqu'au désert du Tatacoa, l'atape la plus attendue de tout mon voyage en Colombie, amoureux de la nature que je suis. Trajet San-Agustin, Pasto, Neiva, Tatacoa desierto... Ouf !

Journée de calvaire. Après deux heures de route, la faim me creuse et je décide de terminer les crême au caramel que j'avais acheté deux jours pus tôt en gare d'Otavalo, Equateur. Très mauvaise pioche. Conservées à température ambiante, mes crêmes ont pris un vilain coup de chaud. A peine une heure après les avoir avalées, me voilà malade comme un chien. L'enfer. Après Léa, qui avait été malade au moment de faire le trajet Latacunga-Cuenca, c'est à mon tour de me vider les tripes. Impossible de ne pas vomir... Heureusement, je suis paré en sacs plastiques. Mais notre chauffeur comprend bien vite la situation et effectue plusieurs arrêts sur le chemin.

Vers 15 heures, le mal commence enfin à s'atténuer. Passé Neiva, il a complètement disparu. Les premiers contreforts du désert de Tatacoa apparaissent derrière la fenêtre de la buseta. Territoire aride et valonné, jalonné de milliers de monticules de terre rouge, buissons épars et cactus de petites tailles.

A mesure que nous avançons sur la route qui sépare Neiva de Villavieja***, la dernière petite localité avant l'entrée du désert, le paysage devient de plus en plus aride.

Enfin, nous arrivons à Villavieja**. A peine 7.000 habitants. Et pourtant, elle est l'une des toutes premières cités à avoir été fondée par les Conquistadors espagnols, aux environs de 1550. Pas le temps d'y rester pour autant. Avec mes vomissements, nous avons pris plus d'une heure de retard sur un trajet qui, par nature, prend toujours du retard. La Colombie, en somme. Du coup, on file directement dans le désert, direction notre hôtel planté en plein milieu de nulle-part : la Villa de Marquez***, idéal pour profiter à plein de la nature et de tout ce qu'elle a à nous offrir.

Le temps de déposer nos affaires dans la chambre plus que rudimentaire (pas de prise de courant et encore moins d'eau chaude, mais bon... on est dans le désert oui ou non ?), et on part à la découverte de l'environnement immédiat de notre pied à terre. Nul basoin d'aller très loin. Il suffit de faire 100 mètres à pied pour se retrouver en plein désert. Le ciel chargé et rempli de nuances de gris et de bleu tranche avec merveille avec le sol dénudé du désert irradié par la lumière du soleil couchant. Sublime. Chaque butte de sable prend un relief incroyable. Le must pour un photographe amateur.

Du coup, je profite de cette lumière incroyable et du contraste saisissant entre le sol aride parsemé de broussaille et d'arbustes nains et le ciel menaçant pour réaliser toute une série de clichés. Je suis aux anges. Ma journée vire brusquement du cauchemar à l'enchantement béat. Quelle chance j'ai d'être ici. Mon voyage aux antipodes prend ici tout son sens. Dépaysement garanti.

A deux pas de là, je suis surpris par la présence de troupeaux de chèvres sauvages. Ici, tout n'est que féérie et le mot liberté prend tout son sens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations